mardi 18 janvier 2011

Logo des éditions cairn

Voici la petite histoire que me raconte le logo actuel des éditions cairn lorsque j'observe le dessin particulier des lettres : une pierre qui aurait subi une érosion, que les éléments naturels auraient polis, travaillés, sculptés ; un peu comme Jean-Luc met en forme, sculpte, façonne des livres à partir d’un matériaux brut : du texte et des images. Une fois que l’objet a gagné un peu en noblesse, il est prêt, disposé à laisser une trace. L’ensemble de ces traces peuvent s’assembler entre elles et former des cairns.
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Ce qu’il faudrait préserver dans le logo

La forme particulière du « n » bas de casse me semble dénoter une certaine appartenance avec les caractères gaéliques : sans être trop voyante, elle est présente tout en sachant se faire discrète. Cairn est un mot irlandais. Il a donc une appartenance avec la culture gaélique. Cette appartenance déjà présente dans l'origine linguistique du mot se voit signifiée avec une typographie (que je ne suis pas parvenu à identifier) de même origine.

La typographie

Le dessin particulier de cette typographie, d’empâtements rectangulaires, lui donne une personnalité. Des empâtements semblent avoir sautés au niveau du dessin des lettres capitales comme s’ils étaient de trop et faire gagner les lettres en épure.

Les jeux entre les lignes droites et les lignes courbes du dessin des lettres apporte une narration et possède une force métaphorique pouvant renvoyer au travail ou au rôle de cette maison d’édition (cf. plus haut). Et je ne peux pas m’empêcher de lui trouver un aspect minéral de pierre lissée, polie, sculptée.

Le mot « éditions » est en italique. Il rappelle l’aspect manuscrit, la matière première que travaille cette maison. « CAIRN » est en capitales romaines dans sa quasi-totalité. Nous pourrions voir deux états signifiés : celui du matériau brut qui est travaillé dans le but de se donner à lire plus aisément.

Le mot « éditions » comporte de faibles ascendantes. Cela permettrait de pouvoir placer un élément dessus, avec un interlignage restreint. On pourrait par exemple obtenir un ensemble {symbole + mot} organique. On peut peut-être tenter de réduire l’interlignage entre « éditions » et « CAIRN » pour voir si le logo ne gagnerait pas en lisibilité.

Ce qui n’irait pas

Les déliés du mot « éditions » sont très fins. C’est handicapant si le logo est réduit jusqu’à une certaine taille. Il risquerait d’en souffrir. Pour empêcher ça on peut :
> essayer de lui faire gagner un ou deux corps sans toucher au corps employé pour « CAIRN »,
> ou alors lui faire gagner une graisse ou demi-graisse sans toucher à son corps d’origine.

Le « C » ne s’accorde pas avec l’ensemble. Il se fait remarquer, dans le mauvais sens du terme :
> l’approche entre le « C » et le « A » est beaucoup trop grande, à tel point que je pourrais lire « éditions AIRN ».
> l’italique (pourquoi ? La fantaisie inutile selon moi) la discrimine encore plus. Certes la forme particulière du « A » a peut-être imposé de pencher ce « C » pour qu’il épouse sa pente. On peut essayer de voir autrement. Il peut-être possible de garder le « C » en romain et de le redessiner afin qu’il vienne s’accoupler, s’emboîter naturellement avec l’ensemble auquel il appartient.

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Voici mes pistes de recherche



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